La détermination et la patience des prédécesseurs [Salaf] dans la recherche de la science [Talb al ‘Ilm]

La détermination et la patience des prédécesseurs [Salaf] dans la recherche de la science [Talb al ‘Ilm]

La détermination et la patience des prédécesseurs [Salaf] dans la recherche de la science [Talb al ‘Ilm]

 


Introduction

Louange à Allâh, Seigneur de l’Univers. Et que La Paix et Le Salut d'Allah soient sur le Prophète, sa famille et ses compagnons. Après cela ;

Le Musulman reste contemplatif et remplie d’admiration lorsqu'il lit les biographies des pieux prédécesseurs. Quand il réalise les sacrifices et le travail phénoménal qu’ils ont accompli.  Durant toute leurs vie, ils se sont évertués à rechercher la science, à pratiquer cette science et puis et surtout à la transmettre, que ce soit à l’écrit ou à l’oral.

Tout cela, afin que les générations qui leur succéderont n’aient pas à fournir d’efforts conséquents, pour s’enquérir de la science utile. Et ainsi rendre accessible la science afin que plus personne après eux, ne soit en mesure de trouver une quelconque excuse pour baigner dans l’ignorance.

Nous avons sélectionné quelques récits profitables qui mettent en évidence l’amour et la sincérité que les pieux prédécesseurs portaient a la science. Des exemples de la patience des pieux prédécesseurs face aux difficultés de la recherche de la science et son acquisition.

Les extraits que vous allez lire sont tirés des ouvrages :

     Ar-Rihalat Fi Talab l-‘Ilm de l’Imâm Al-Khattîb Al-Baghdâdî.

     Siyar A‘lam An-Noubala et Tdhkiratul Huffaz de l’Imâm Ad-Dhahabî.

Nous ne pouvons et ne pourrons jamais leur exprimer notre gratitude et les remercier proportionnellement à leur effort pour l’héritage si précieux qu’ils nous ont légué.

Nous invoquons Allâh qu’Il les récompense généreusement.

Nous invoquons Allâh qu’Il leur pardonne leurs erreurs.

Nous invoquons Allâh qu’Il leur fasse miséricorde.

Et enfin nous invoquons Allâh qu’Il leur accorde le Firdaws et nous réunisse avec eux.

Âmîne
Al-Hassan Al-Bassrî


On trouve Dans Tadhkiratou l-Hufadh tome 1, page 194 que Abu Qatan -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- déclare au sujet de son professeur le Savant Shu‘batou Ibn l-Hajaj (ou Hujaj) Al-wassiti Al Basri -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- : « La couleur de ses vêtements était comparable celle de la terre . ».

Il était tellement occupé par la recherche de la science et son enseignement qu'il n'avait aucun  moment de libre pour laver ses vêtements qui pourtant étaient sales !


Ahmed Ibn Hanbal

L'Imâm Ahmad Ibn Hambal -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- commença ses voyages pour la recherche de la science à l'âge de 16 ans, il voyagea notamment à Koufa, Bassra, au yemens et à la Mecque. On rapporte qu'Il ne se maria qu'à l'âge de 40 ans (environs) à cause de la recherche de la science.

Lorsque des gens lui demandait : « A quand le repos ? ».

L'Imâm -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- répondait : « Que lorsque j'aurais mis un pied au paradis ! ».


Al Boukhârî

Dans Tabaqat Ash-shafi'iya Al-Kubra tome 2 p 227 :

As-Subki -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- rapporte que l'Imâm Al Bukhâri -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- voyagea à Asqalan afin d'étudier chez Adam Ibn Abî Iyasse -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-. Ayant dépensé tout son argent (et n'ayant donc plus de quoi acheter à manger) Il mangea pendant deux jours de l'herbe. (Alors que personne n'était au courant de ce qui lui arrivé) Au troisième jour un inconnue vint à lui et lui remis un petite sac contenant de l'argent en lui disant : « Dépenses les pour ta personne ».


Baqîy Ibn Makhlad

L’Imâm, l’illustre savant Baqîy ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- est né en 201 après l’hégire en Andalousie (Espagne musulmane) et mourut en 276 après l’hégire. Il a 20 ans quand il entend parler d'un homme possédant une science des Traditions prophétiques particulièrement grande : l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal. Le seul problème est que cet illustre savant vit en Irak à Bagdâd, ce qui n'est pas la porte d'à côté. Ne possédant pas beaucoup d’argent mais très déterminé dans la recherche de la Science, Il décide d'y aller en marchant. Il descend alors l'Espagne, loue une embarcation pour rejoindre l'Afrique du Nord qu'il traverse à pieds d'Ouest en Est. Et le voilà aux portes de l’Irak (on rapporte que ce voyage dura entre 2 et 5 années).

Survient alors une autre difficulté. Il arrive au moment où l’Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- est opprimé par le pouvoir en place car il refuse d'adhérer au Mu‘tazilisme devenu doctrine d'état. D'ailleurs, on lui a depuis peu interdit de donner des cours de science religieuse. Baqîy ibn Makhlad entend donc des accusations à l'encontre d’Ahmad Ibn Hanbal. Se serait-il trompé et marché toute cette route pour rien ?

Il raconte : « En m'approchant de Bagdad, j'appris la sanction contre l'imâm, à savoir l'interdiction de continuer ses cours. Je fus effondré. En arrivant dans la ville, j'entrai dans une mosquée où une grande assemblée de science était réunie autour d'un homme qui parlait de narrateurs de Hadîths. Je m'enquis de son identité et on me dit qu'il s'agissait de Yahyâ Ibn Ma'în -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.  

Je saisis cette occasion en m'approchant de lui et je dis : « Ô Abû Zakariyyâ ! Que Dieu te fasse miséricorde ! Je suis un voyageur qui vient de loin et j'aimerais te questionner. »

Il me donna la permission. « Je lui demandai alors à propos de certains narrateurs de Hadîths »

Il approuva certains et désapprouva d'autres.

Enfin je demandai « Et que penser de Ahmad Ibn Hanbal ? »

Il me regarda avec étonnement et dit : « C'est moi que tu questionnes à propos de Imâm Ahmad ? Par Dieu ! C'est l’Imam des musulmans et le meilleur d'entre eux! »

Sa réponse me remplit de courage. Je me mis à la recherche de la demeure de l'Imâm. Une fois devant sa porte, je frappai. L'imâm m'ouvrit.

Je saluai et dis : « Abû Abdillâh ! J'aimerais étudier les Hadîths et j'ai entrepris un long voyage pour profiter spécialement de tes connaissances. »

Il me dit d'entrer de peur que l'on me voie parler avec lui. Il me demanda : «D'où viens-tu? »

Je lui dis : « De l'Ouest. »

Il dit : « Tu viendrais d'Afrique ? »

Je lui dis: « Vois-tu la mer après l'Afrique ? Il me faut la traverser pour entrer chez moi. »

Il dit: « D'Andalousie (Espagne) ?»

Je dis: « Et je suis venu à pieds. »

Il dit: « Rien ne me serait plus cher que de t'enseigner. Mais vois-tu ma situation ? On m'empêche de donner mes cours. »

Je lui dis alors : « Mais j'ai pu voir des mendiants venir frapper chez toi, et tu sors les remettre quelque chose. »

Il confirma.

Je dis : « Alors, je m'habillerai en mendiant, viendrai frapper chez toi. Tu sortiras et, feignant de me donner quelque chose, m'enseignera de cette manière quelques Hadîths. ». »

L’Imam Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- accepta, mais afin qu'ils ne soient repérés il demanda à Baqîya Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- de faire preuve de discrétion, de ne pas fréquenter les assemblées de science et les gens du Hadith.
 
Habillé en mendiant et au cri de « La Récompense ! La récompense ! Qu’Allah vous préserve »  

Baqîy ibn Makhlad frappait chaque matin à la porte de l’Imam Ahmad, et ce dernier sortait, lui remettait un peu de pain et lui enseignait un ou plusieurs Hadith. C'est de cette façon que Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- commença son apprentissage. Il raconte qu'il apprit un grand nombre de Hadith de cette manière.

Lorsque le gouverneur qui avait interdit à l’Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- de donner des cours décéda, celui qui le succéda adhérait à la voie des Salafs Salih et aimait les gens de la Sunnah, il donna donc l’autorisation à l’Imâm de dispenser ses cours. Et dans les assemblées de science l’Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- faisait asseoir Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- près de lui, il racontait parfois à ses élèves l’histoire de cet étudiant et leur disait « Celui-ci (Baqîy ibn Makhlad) est vraiment un Talib Al-‘Ilm (Etudiant en science religieuse) ».

C'est-à-dire que de part sa détermination dans la recherche de la science, sa grande patience  Baqîy ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- mérite le titre de Talibou Al-‘Ilm.

Son apprentissage terminé, Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-. Retourna en Andalousie. À pieds bien sûr. Il devint un grand savant et à son retour, certains parmi ceux qui étaient ses professeurs avant son voyage comme Yahya Ibn Bakir -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- devinrent parmi ses élèves.

On rapporte que quand il voyait chez ces élèves un manque d'ardeur, il leur disait, parlant de lui-même mais s'interdisant de se nommer par modestie : « J'ai connu des hommes qui durant leur jeunesse ne trouvaient rien à manger dans leur quête du savoir. Ils se nourrissaient des feuilles qu'ils trouvaient ci et là. J'ai connu des hommes qui durent marcher beaucoup pour acquérir le savoir. J'ai connu des hommes qui durent se priver pour pouvoir acheter de quoi écrire ce qu'ils apprenaient. J'ai connu des hommes qui durent souffrir énormément pour acquérir le savoir. Mais je ne vois plus que des gens paresseux dans leur apprentissage. »

Qu’Allah fasse miséricorde à l’Imam Baqîy Ibn Makhlad.

Ceci a d'ailleurs poussé l'Imâm Al-Khâtib Al-Baghdâdî à consacrer dans son ouvrage Rihlatou Fi Talab Al ‘Ilm un chapitre entier contenant plusieurs récits de Salafs qui avaient voyagé dans le but de profiter de la Science d'un Sheikh et qui en arrivant trouvaient que le Sheikh venait de mourir.

Un jour Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- tomba malade et ne pu donc assister aux cours de l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-  (durant quelques jours). Remarquant son absence l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- interrogea ses élèves afin de savoir s'i l'un d'entre eux disposait d'informations concernant l'absence de Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-. L'un d'entre eux informa l'informa que Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- était malade et qu'il était donc restait dans sa chambre.  

Accompagné de plusieurs de ses élèves l'Imâm -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- se rendit à l'hôtel où résidait Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- afin de lui rendre visite, les responsables de l'hôtel furent d'ailleurs surpris de voir débarquer autant de monde avec à leur tête l'Imâm de la Sunnah Ahmad Ibn Hambal -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.

L'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- leur expliqua donc que lui et ses élèves étaient venues rendre visite Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-. Le responsable de l'hôtel indiqua donc à tout ce monde la chambre de Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- :

Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- raconte ensuite: « Alors que j'étais allongé, j'entendis le bruit de tous ces gens présent dans l'hôtel ainsi qu'une personne dire : "[Venez] Il est ici ".

Accourant dans ma Chambre le propriétaire de l'hôtel dit : "Ô Abû ‘Abderahmâne, voici Abû ‘Abdillâh Ahmad Ibn Hambal -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- l'Imâm des musulmans qui est venu te rendre visite.". »

Puis l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- et ses élèves rentrèrent dans la chambre . L'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- s'approcha donc de Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- et lui dit : "Ô Baqîy espère la récompense d'Allah et sache que : « Aux jours de (bonne) santé, il n 'y a pas de mal (maladie), et aux jours de la maladie, il n'y a pas de santé »

Ensuite l'Imam invoqua Allah en faveur de Baqiy. Les élèves présent avaient tous à la main un stylo et un cahier dans lequel ils écrivirent les paroles de l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.  

Après le départ de l'Imâm Ahmad et ses élèves, on rapporte que le responsable de l'hôtel gronda Baqîy en lui demandant la raison pour laquelle il ne leur avait pas dit qu'il était un élève proche de l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-.

Et Après cet événement, les responsables de l'hôtel portèrent une attention particulière à Baqîy le traitant de la meilleures des manières, ils lui apportèrent un lit, une couverture et lui donnaient pour chaque repas la meilleur des nourritures. D'ailleurs Baqîy -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- déclarait :

« Grace à la visite d'un homme pieux (Lors de ma maladie) les responsables de l'hôtel me traitèrent mieux que ma famille (ou ma femme) lorsque je suis malade. »

L’Imâm Baqîy Ibn Makhlad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- à donc pu profiter de la science de l'Imâm Ahmad -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-, mais d'autres Imam ont eux connues des sorts différents, en effet ceux-là ont réalisés de long voyages dépensant leur économies, supportant la faim, la maladie, la peur et la fatigue dans le but de profiter de la science d'un Sheikh et une fois arrivé à destination on leur apprenait que le Sheikh venait de mourir ou parfois ils arrivaient au moment des funérailles du sheikh ou ils arrivaient trouvant le Sheikh gravement malade dans les affres de la mort.


Zayd Ibn Wâhb

Par exemple Zaid Ibn Wâhb -qu’Allâh l’agrée- avait voyagé pour étudier auprès du messager d'Allah, mais le Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- mourut avant son arrivé.


‘Abdurahmane Ibn ‘Oussayla

Un autre appelé ‘Abdurahmane Ibn ‘Ussayla -qu’Allâh l’agrée- dit "As-sunnabhiy" voyagea dans le but d'étudier auprès du Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- mais lorsqu'il arriva ont lui appris que le messager d'Allah était mort depuis 5 jours.


Al Awzâ‘î

L'Imâm Al-Awzâ‘î -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- il rapporte : « J'ai voyagé vers Hassan Al-Basrî et Ibn Sîrîne -qu’Allâh leur fasse Miséricorde-, mais lorsque je suis arrivé on m'informa que Al-Hassan Al Basrî -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- était mort, quant à Ibn Sirine -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- on m'informa qu'il était malade je le rendis donc visite et il mourut quelques jours après ma visite (sans que je puisse profiter de sa science). »


‘Ali Ibn ‘Assuim

‘Ali Ibn 'Assuim -qu’Allâh lui fasse Miséricorde-, avait voyagé dans le but de prendre le Hadith chez un Imâm appelé Mansour. Lorsqu'il arriva à destination, il vit des funérailles, Il demanda donc au gens : « Qu'est-ce que c'est ? »

Une personne présente lui rétorqua : « Il s'agit des funérailles de Mansour »

Cette nouvelle le rendit très triste ! Très abattu il s'est alors assis et se mis à pleurer.

Le voyant dans cet état, un homme -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- vint à lui et lui demanda : « Ô jeune homme qu'est-ce qui te fait pleurer ? »

‘Ali Ibn 'Assuim -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- rétorqua : « J'ai voyagé dans le but de prendre le Hadith de ce Sheikh mais il vient de mourir »

L'homme proposa donc à ‘Ali Ibn Assuim -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- de lui enseigner  des Hadiths.  Le jeune homme accepta cette proposition et après un mois de cours, le jeune demanda à cet homme : « Qu'Allah te fasse miséricorde, mais qui est-tu ? »

L'homme -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- répondit : « Cela fait 1 mois que tu étudies avec moi, et tu ne me connais pas ?, Je suis Hussein Ibn ‘Abdirahmane et me concernant il ne m'a manqué que 7 ou 9 Dirham pour étudier chez Ibn ‘Abbâs -qu’Allah l’agrée- ! Étant donné que je ne les possédais pas, je ne pu profiter de Ibn ‘Abbas -qu’Allah l’agrée- et c'est donc ‘Ikrama -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- qui lui étudiait chez Ibn ‘Abbâs -qu’Allah l’agrée- qui venait me rapporté ce qu'il avait appris. »

Il faut savoir que Hussein Ibn ‘Abdirahmane -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- était un esclave, Il économisait afin de payer son affranchissement ce qui lui aurait permis de pouvoir étudier chez Ibn ‘Abbâs -qu’Allâh l’agrée-.

Il avait obtenue une grande partie de la somme mais lorsqu'il ne lui manqua que 7 ou 9 Dirham (pour payer son affranchissement) Ibn ‘Abbâs -qu’Allâh l’agrée- mourut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

Qu’en est-il de nous ? Pauvre de nous, quelles sont nos excuses pour être ignorant ?

Nous prétendons tous chercher la science, et suivre les pieux prédécesseurs, mais nos paroles et notre prétention nous ont trompés, et en réalité nous avons suivi nos passions.

Eux, ont méprisé et délaissé la Douniya derrière eux, et ont œuvré pour la Akhira, sans se soucier des difficultés.

Nous, nous avons délaissé la Akhira, à cause des difficultés et nous avons œuvré pour la Douniya.

Eux ils ont passé leur nuit en prière et en apprentissage, et nous nos nuits en sommeil.

Eux ont passé leur vie en apprentissage.

Et nous, nous nous sommes limités à quelques heures par semaines.

Injustes que nous sommes, pourtant, nous voudrions avoir de la science ?

Qu’Allâh fasse miséricorde à l’Imâm Abou Chihab Az-Zouhri qui a dit : « Celui qui souhaite acquérir la science en peu de temps, la perdra aussi vite qu'il l'a acquise. La science ne se cherche que pendant des jours et des nuits. »

Redoublons d’efforts, soyons sincères avec Allah et prêt à faire des sacrifices, ainsi et seulement à ce moment là nous serons digne d’avoir de la science.

Nous te demandons, de nous accorder une science utile.

Ô Allah, guide nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblé de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.

Et notre dernière prière est de louer Allâh ; le Seigneur de l’Univers.

Et que La Paix et Le Salut d 'Allah soient sur le Prophète, sa famille et ses compagnons.