À propos de l'article

Auteur :

عائشة ستاسي

Date :

Sat, Aug 09 2014

Catégorie :

Répliques aux Idées Reçues

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Conceptions erronées à propos d’Allah

Conceptions erronées à propos d’Allah

 

IslamReligion.com

 (partie 1 de 3) : Allah est-il Dieu?

 

Oui, Allah est Dieu.  Il n’existe qu’un seul et unique Dieu.  C’est le même Dieu adoré dans les religions juive et chrétienne.  Partout dans le monde, à travers l’histoire, des gens de toutes croyances et de toutes religions se sont tournés vers Dieu, ou une divinité suprême, créatrice de l’univers.  Allah est Dieu.  Il est le Créateur et c’est Lui qui gouverne l’univers.

Le terme « Dieu » est traduit différemment selon les langues dans lesquelles il est utilisé.  En arabe, on l’appelle Allah, tout simplement.  Allah est le Dieu unique, le Seul qui mérite d’être adoré.  Les Arabes juifs et chrétiens l’appellent eux aussi Allah et il s’agit du même Dieu auquel il est fait référence dans la Bible :

 « Écoute, Israël, l'Éternel est notre Dieu, il est le seul Éternel. » (Deutéronome 6 :4, Marc 12 :29)

Au sein des trois grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme et islam), Dieu et Allah sont une seule et même divinité.  Mais lorsqu’on pose la question « Allah est-il Dieu? », il est important, aussi, de comprendre ce qu’Allahn’est pas.

Allah n’est pas un homme ni un esprit.  Par conséquent, quand les musulmans parlent d’Allah, cela n’implique aucun concept de trinité.  Il n’a pas été engendré et n’a jamais engendré; Il n’a donc pas de fils ou de fille.  Il n’a pas non plus de partenaire ni d’associé; il n’existe donc pas de demi-dieux ou de divinités qui gravitent autour d’Allah.  Il ne fait pas partie de Sa création, Il n’est pas « en chacun d’entre nous », pas plus qu’Il ne Se trouve « en toute chose ».  Par conséquent, il est impossible à qui que ce soit ou à quoi que ce soit de devenir semblable à Allah ou d’atteindre Son niveau.

 « Dis : « Il est Dieu, l’Unique.  Dieu, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.  Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré.  Et nul ne peut L’égaler. » (Coran, sourate 112)

Le Coran, le Livre que Dieu révéla pour guider l’humanité, fut révélé en langue arabe.  Il se peut donc que les non-arabophones s’embrouillent dans les différents termes et noms utilisés.  Quand un musulman parle d’Allah, c’est de Dieu dont il parle.  Dieu l’Être Suprême, Dieu le Très-Grand, Dieu l’Omnipotent, Dieu le Créateur de tout ce qui existe.

 « Il a créé les cieux et la terre en toute vérité.  Il transcende tout ce qu’ils Lui associent. » (Coran 16:3)

Les musulmans croient que l’islam est le dernier message de Dieu à l’humanité.  Ils croient également que Dieu a révélé la Torah à Moïse et l’Évangile à Jésus, tout comme ils croient que le judaïsme et le christianisme, dans leur forme originale, sont des religions divinement révélées.  En fait, l’un des principes de l’islam est de croire en tous les livres révélés par Dieu.  En islam, les prophètes de Dieu incluent les mêmes prophètes que l’on retrouve dans les traditions juive et chrétienne.  Et tous ces prophètes ont transmis le même message à leur peuple, soit de reconnaître l’existence de Dieu et de L’adorer de façon exclusive.

 « Étiez-vous présents lorsque la mort se présenta à Jacob et qu’il dit à ses fils : « Qu’adorerez-vous après moi ? »  Ils dirent : « Nous adorerons ton Dieu, celui de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac – Dieu unique auquel nous sommes soumis (en tant que musulmans). » (Coran 2:133)

Les musulmans aiment et respectent tous les prophètes et messagers de Dieu.  Cependant, ils croient que le concept de Dieu que l’on retrouve dans le Coran est le seul qui n’a pas été entaché par les idées erronées des hommes et par les pratiques idolâtres.

Allah/Dieu affirme clairement, dans le Coran, qu’Il a envoyé un ou des messagers à chaque nation.  Nous ne connaissons pas tous ces messagers par leur nom ni à quels moments ils furent envoyés; nous ne connaissons pas l’histoire de chacun ni les épreuves qu’il dut traverser; mais nous savons que jamais Dieu n’a créé un être pour ensuite le laisser à lui-même, dans l’ignorance.  Le message de Dieu, qui en est un de miséricorde, d’amour, de justice et de vérité a été envoyé à toute l’humanité.

 « Nous avons envoyé à chaque nation un messager (pour lui dire) : « Adorez Dieu et bannissez les fausses divinités. » (Coran 16:36)

 « À chaque communauté, un messager a été envoyé. » (Coran 10:47)

Depuis des millénaires, des gens ont vécu et sont morts sur cette vaste planète.  Chaque fois qu’une femme a levé les yeux au ciel, en quête d’un secours divin, c’est vers Allah qu’elle s’est tournée.  Chaque fois qu’un homme a enfoui son visage dans ses mains et a supplié Dieu de lui apporter Sa miséricorde ou Son soutien, c’est à Allah qu’il l’a demandé.  Chaque fois qu’un enfant s’est accroupi dans un coin, la peur au ventre, son cœur a cherché Allah.  Allah est Dieu.  Chaque fois qu’une personne est reconnaissante pour un nouveau lever de soleil, pour une pluie salvatrice ou pour le bruissement des feuilles agitées par le vent, elle est reconnaissante envers Allah, envers Dieu.

L’humanité a pris un Dieu unique et pur et l’a remodelé selon ses superstitions et son incroyable imagination.  Dieu n’est pas trois, Il est unique.  Il n’a ni partenaire ni associés; Il est seul dans Sa majesté et Son royaume.  Il est impossible à qui que ce soit ou à quoi que ce soit de devenir semblable à Dieu, car rien ne Lui ressemble.  Dieu ne fait pas partie de Sa création; Il se situe au-delà d’elle.  Il est le Premier et le Dernier.  Dieu est Allah, le Tout Miséricordieux.

 « Rien ne Lui ressemble. » (Coran 42:11)

 « Et nul ne peut L’égaler. » (Coran 112:4)

 « Il est le Premier et le Dernier, l’Apparent et l’Immanent, et Il est Omniscient. » (Coran 57:3)

Alors oui, Allah est Dieu.

(partie 2 de 3) : Allah, le Seul et Unique

Allah est Dieu.  C’est Celui vers qui vous vous tournez dans le besoin.  Celui que vous remerciez quand de petits miracles se produisent, dans votre vie.  Allah est un mot qui contient plusieurs significations.  C’est le nom de Dieu (le maître de l’univers) et c’est sous ce nom qu’Il est connu, en islam.  Allah est le Seul qui mérite d’être adoré.

« Créateur des cieux et de la terre, comment aurait-Il un enfant alors qu’Il n’a pas de compagne ?  C’est Lui qui a tout créé, et Il est Omniscient.  Voilà Dieu, votre Seigneur!  Nul ne doit être adoré à part Lui, le Créateur de toute chose.  Adorez-Le donc.  C’est Lui qui a la charge de tout.  Aucun regard ne peut L’atteindre, cependant qu’Il saisit tous les regards.  Il est le Bienveillant, et Il est parfaitement informé. » (Coran 6:101-103)

En arabe, le terme Allah vient du verbe ta’allaha (ou ilaha), signifiant « qui doit être adoré ».  Allah signifie donc « Celui qui mérite toute l’adoration ».

Allah est Dieu, le Créateur, l’Administrateur de l’univers.  Là où la confusion survient est qu’en français, le mot « Dieu » peut être mis au pluriel ou au féminin (déesse).  Cela n’est pas le cas en arabe.  Le mot « Allah » n’a ni genre ni pluriel.  L’utilisation de pronoms comme « Il » ou « Lui » n’est que grammaticale et n’indique nullement qu’Allah aurait un genre qui serait compréhensible pour nous, humains.  Allah est unique.  Allah se décrit ainsi, dans le Coran :

 « Dis : « Il est Dieu, l’Unique.  Dieu, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.  Il n’a jamais engendré et n’a pas été engendré.  Et nul ne peut L’égaler. » (Coran, sourate 112)

Cette courte sourate du Coran est connue comme la sourate de la pureté, ou sincérité.  En seulement quelques mots, elle résume le système de croyance islamique : qu’Allah, ou Dieu, est Unique.  Il est Seul dans Sa majesté et dans Son omnipotence.  Il n’a ni partenaire ni associés.  Il est le Premier et le Dernier.  Certains se demandent peut-être : « Si Dieu est Un, pourquoi le Coran utilise-t-il le terme « Nous »?

Comme le français, l’arabe utilise aussi le « nous » de majesté.  Cela n’indique évidemment pas qu’il y a plus d’une personne qui s’exprime.  Cela indique l’excellence, le pouvoir ou la dignité de la personne qui s’exprime.  Sachant cela, il devient donc évident que l’être le plus à même d’utiliser ce « nous » de majesté est Dieu – Allah.

 « (Ceci) est un Livre que Nous t’avons révélé, (ô Mohammed), afin que, par la permission de ton Seigneur, tu fasses sortir les gens des ténèbres [pour les amener] vers la lumière… » (Coran 14:1)

 « Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam.  Nous les transportons sur terre et sur mer et Nous leur donnons de bonnes choses comme nourriture.  Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures. » (Coran 17:70)

 « Si  Nous voulions, Nous pourrions certes retirer ce que Nous t’avons révélé.  Et tu ne trouverais, par la suite, aucun protecteur contre Nous, si ce n’est par une miséricorde de ton Seigneur; car certes, Sa bonté est grande envers toi. » (Coran 17:86-7)

 « Ô hommes!  Si vous doutez de la résurrection, sachez que Nous vous avons créés de poussière, puis d’une goutte de sperme… » (Coran 22:5)

Un érudit musulman du 13e siècle, Ibn Taymiyyah, a dit que : « Chaque fois qu’Allah utilise le pluriel pour faire référence à Lui-même, cela se fonde sur le respect et l’honneur qu’Il mérite, ainsi que sur le nombre important de noms et d’attributs qu’Il possède et sur le nombre impressionnant de Ses troupes et de Ses anges.

L’utilisation, donc, du pronom « nous » n’indique aucunement qu’il y a plus d’un Dieu.  Il ne faut pas, non plus, faire quelque lien que ce soit avec le concept de trinité.  L’islam repose entièrement sur un fondement principal, qui est la croyance en un seul Dieu et en Mohammed en tant que dernier des prophètes envoyés par ce même Dieu.

 « Votre Dieu est un Dieu unique.  Nul ne doit être adoré en dehors de Lui, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. » (Coran 2:163)

(partie 3 de 3) : le dieu-lune

Des gens mal informés font parfois référence à Allah en tant qu’interprétation moderne d’un ancien dieu-lune.  Cette représentation erronée d’Allah est souvent accompagnée d’affirmations étranges selon lesquelles le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) aurait « ressuscité » ce dieu pour en faire le point central de l’islam.  Il va sans dire que cela est totalement faux.  Allah est Dieu, le Seul et l’Unique, le Très Miséricordieux.  Allah est le Dieu d’Abraham, de Moïse et de Jésus.

 « Nul ne doit être adoré à part Dieu.  Certes, Dieu est Puissant et Sage. » (Coran 3:62)

Nous en savons très peu sur la religion des Arabes avant la venue du prophète Abraham.  De nombreuses évidences indiquent qu’ils adoraient des idoles, des corps célestes, des arbres et des pierres, et que certaines de leurs idoles revêtaient des formes animales.  Bien qu’un tout petit nombre de divinités, à travers la Péninsule arabe, aient pu être associées à la lune[1], il n’existe pas de preuve claire démontrant hors de tout doute que les Arabes adoraient un dieu-lune qui aurait été supérieur aux autres divinités.

Il existe cependant des preuves démontrant que le soleil, perçu comme une divinité féminine, était adoré à travers toute l’Arabie.  Le soleil (Shams, en arabe), était vénéré par plusieurs tribus arabes, qui avaient érigé, en son honneur, des sanctuaires et des idoles.  Au Nord, le prénom Amr-I-Shams, i.e. l’homme du soleil, était assez répandu.  Et le prénom Abd-al-Sharq, i.e. serviteur de Celui qui ses lève », démontre bien à quel point ils adoraient le soleil.[2]

L’un des oncles du prophète Mohammed se prénommait Abdou-Shams (serviteur du soleil), de même que celui qu’on allait plus tard surnommer Abou Hourayrah, un grand érudit de l’islam et proche compagnon du Prophète.  Quand il se convertit à l’islam, le Prophète changea son prénom officiel pour Abdourrahman (serviteur du Très Miséricordieux), mais les gens continuèrent de l’appeler par son surnom d’Abou Hourayrah (litt. Père de la petite chatte, car il avait une chatte à laquelle il tenait beaucoup et qui le suivait partout).

Les musulmans croient fermement que depuis le début de la création, Allah a envoyé des prophètes et des messagers pour guider l’humanité.  Par conséquent, la religion première de l’humanité est une religion purement monothéiste, une religion de soumission à Dieu.  Les premiers Arabes adoraient Allah, mais avec le temps, comme chez d’autres peuples, ils se mirent à inclure, dans leur adoration, toutes sortes de superstitions issues de leur imagination.  Les raisons qui les poussèrent à ainsi corrompre la pureté de leur religion demeure un mystère, mais il est raisonnable de croire qu’ils sont tombés dans l’idolâtrie de la même façon que le peuple de Noé.

Les descendants du prophète Noé formaient une communauté unie, qui croyait en l’unicité de Dieu.  Mais petit à petit, de la confusion et des idées erronées s’immiscèrent chez certains d’entre eux.  Ceux qui suivaient toujours la bonne voie tentèrent de leur rappeler leurs obligations envers Dieu, mais au bout de quelque temps, le diable finit par en égarer plusieurs.  Quand moururent les hommes vertueux, le diable suggéra aux gens d’ériger des statues à leur image, afin qu’elles leur rappellent leurs obligations envers Dieu.

Les gens se mirent donc à fabriquer des statues, qu’ils disposèrent chez eux ou dans leurs lieux de rassemblement, et le diable ne les laissa tranquilles que lorsque chacun d’entre eux eut oublié la raison d’être de ces statues.  De nombreuses années plus tard, le diable se manifesta à nouveau, chez ce peuple, leur suggérant, cette fois, d’adorer directement les statues.  Une narration authentique du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) résume ainsi les débuts de l’idolâtrie :

« Les noms (des idoles) appartenaient, au départ, à des hommes pieux du peuple de Noé.  Lorsqu’ils moururent, le diable inspira aux gens de fabriquer des idoles à leur image, de les disposer aux endroits où ces hommes avaient l’habitude de s’asseoir et de leur donner leur prénom.  C’est donc ce qu’ils firent, mais les idoles ne furent adorées directement que lorsque ceux qui avaient eu l’idée de les fabriquer moururent à leur tour.  C’est alors que l’origine de ces idoles devint de plus en plus obscure pour ceux qui restèrent et ils finirent par les adorer comme telles. »[3]

Quand le prophète Abraham et son fils Ismaël reconstruisirent la Maison Sacrée de Dieu (la Kaaba), la plupart des Arabes se mirent à n’adorer qu’un seul Dieu.  Mais au fil du temps, ils retombèrent dans leurs vieilles habitudes et se remirent à adorer des idoles.  Il est clair, selon les historiens, qu’au cours de la période séparant la venue du prophète Abraham de celle du prophète Mohammed, la forme d’adoration pratiquée dans la Péninsule arabe était principalement l’idolâtrie.

Chaque tribu et chaque maison possédait des gravures et des statues.  De plus, les Arabes croyaient fortement en la divination, utilisaient des flèches pour prédire l’avenir et procédaient à des sacrifices rituels, sur des animaux, au nom de leurs idoles.  On rapporte que les principales idoles adorées par le peuple de Noé furent retrouvées, par les anciens peuples arabes, enfouies dans le sol de ce qui est aujourd’hui la ville de Jeddah, en Arabie, et furent distribuées parmi les tribus arabes.[4]  Quand le prophète Mohammed revint, triomphant, à la Mecque, la Kaaba[5] contenait plus de 360 idoles différentes.

Les idoles les plus connues de l’Arabie préislamique sont Manatal-Lat et al-Ouzza.[6]  Il n’existe aucune évidence qui permettrait d’établir un lien entre ces idoles et un dieu-lune ou tout simplement la lune.  Les Arabes adoraient ces idoles et les invoquaient pour qu’elles intercèdent en leur faveur auprès de Dieu.  Mais à ce sujet, Allah dit, dans le Coran :

 « Avez-vous considéré [les divinités] Al-Lat et Al-Ouzza, de même que cette autre, Manat, la troisième?  Le garçon serait-il pour vous tandis que la fille serait pour Lui?  Que voilà donc un partage injuste !  Ce ne sont que des noms inventés par vous et vos ancêtres, et Dieu n’a révélé aucune preuve à leur sujet.  Ils ne font que suivre des conjectures et leurs propres passions alors que leur est venu, de leur Seigneur, [un message propre à] les guider. » (Coran 53:19-23)

Même au plus fort de leur paganisme et de leur polythéisme, les Arabes de l’ère préislamique n’invoquèrent jamais un dieu-lune (du moins, absolument rien ne le démontre).  Génération après génération, et malgré leur idolâtrie, ils ne cessèrent jamais de croire en un Dieu supérieur unique, principal maître de l’univers (même s’ils nourrissaient un concept erroné de la croyance en Dieu).  Ils étaient conscients de Ses bénédictions et de Son châtiment et ils croyaient au Jour du Jugement.  D’ailleurs, plusieurs poètes de l’époque faisaient régulièrement référence à Allah, dans leurs écrits.

Nabigha, un poète connu du 5e siècle, a écrit : « J’ai prêté serment et je n’ai laissé aucun doute, car qui donc peut soutenir l’homme à part Allah. »  Zouhair ibn Abi Salma, de son côté, confirme sa croyance au Jour du Jugement lorsqu’il écrit : « La vengeance peut se produire dans ce monde-ci également. »   Par ailleurs, le Coran atteste également de la croyance en Allah chez les Arabes de l’ère préislamique :

 « Si tu demandes [aux mécréants] : « Qui a créé les cieux et la terre, et soumis le soleil et la lune? », ils répondront certainement : « Dieu! ».  Comment se fait-il qu’ensuite ils se détournent?  Dieu dispense largement sa subsistance à qui Il veut, ou la restreint [à qui Il veut] parmi Ses serviteurs.  Et Il est parfaitement informé de toute chose.  Si tu leur demandes : « Qui fait descendre du ciel une eau par laquelle Il fait revivre la terre après sa mort? », ils répondront certainement : « Dieu! ».  Dis : « Louange à Dieu! ».  Mais la plupart d’entre eux ne raisonnent pas. » (Coran 29: 61-63)

 

 


Footnotes:

[1] http://www.britannica.com/EBchecked/topic/31651/Arabian-religion/68308/Pre-Islamic-deities

[2] Encyclopaedia of Religion and Ethics, Article “Ancient Arab”, Vol. 1, p. 661.

[3] Sahih Al-Boukhari

[4] Safi-ur-Rahman al-Mubarkpur,  (2002)  The Sealed Nectar, revised 2e édition.  Darussalam, Riyadh.

[5] Le bâtiment de forme cubique, au centre de la Mosquée Sacrée de la Mecque, en Arabie.

[6] Hisham Ibn Al-Kalbi, Kitab al-Asnam, édité par Ahmad Zaki Pasha.  (Cairo, 1927), pp. 9-14.